dimanche 16 septembre 2018

CdC 17






Lundi 8 mai, le jour d'après,

Malgré l'adversaire idéal, élu avec seulement 40% des inscrits sur les listes électorales. Battue avec 3 millions de voix de plus qu'au premier tour, malgré le débat et son propre sabordage. 10 millions de voix!! Désespérant, étourdissant. Je me retire de la vie politique.
Macron terrifiant d'amateurisme lors de sa première intervention, les yeux fixés sur son prompteur. Il débite son discours "empreint de gravité, lucide, responsable". Même le réalisateur semble ne pas en croire ses caméras. Pendant quelques minutes, Macron est filmé de biais, montrant insolemment qu'il lit. Il ne regarde pas la caméra il ne regarde pas les français, lui, "le Président de tous les français". Et le plan dure... Impression désastreuse. Un Président, seul dans une pièce, "à l'abri" de la population.
La Joconde, Dürer et François Ier n'en peuvent plus de rire. Ils s'étouffent. Du burlesque. Du sous-Mitterrand au Panthéon. Les projecteurs en pleine figure, il a l'air hagard, faisant l'effort de ne pas cligner des yeux. Il ne sait pas où regarder. Bouger la tête? Il n'y pense pas. Accélérer cette pitrerie?  Ça risque de se voir. Et que le chemin est long dans cette cour du Louvre. Ça n'en finit pas. En campagne, il ressemblait à un jeune entrepreneur de start-up dynamique. Maintenant, c'est "Dans la peau de Giscard et Mitterrand réunis". Pathétique. J'ai eu envie de le voir courir, sur la fin, pour abréger nos souffrances. Alors, je l'aurais peut-être trouvé sympathique. Peut-être.
A 20h, il faisait son âge. Trois heures plus tard, il en fait 70. Et re-discours. Quand il a dit "Je vous servirai avec amour", je suis resté pantois. Je ne m'étais pas rendu compte que nous étions passés à une rediffusion des Feux de l'amour.

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