dimanche 22 décembre 2013
Hilversum Blues
Oui je rentre
à la
maison
aujourd'hui
Ce soir je serai sur le Zipper
Le Zipper à 120 kilomètre-heure
Et fonçant sur la Côte
Une couverture serrée sur les côtes
A pleurer
Et à me geler
Alors frangin
Verse-moi à boire
J'ai des tas de copains
D'une côte à l'autre
Et des filles
sur les bords de tous les océans
Mais quand je vois enfin
Une bouteille de vin
Quand je vois que c'est plein
J'ai envie de l'ouvrir
Et de boire à n'en plus finir
Jack Kerouac, San Francisco Blues, 39ème chorus.
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Quelle compo et vue quel nom merveilleux.
RépondreSupprimeramitié
Merci. Ville des Pays-Bas.
SupprimerQuel reflet et vue dans cette flaque sueprbe iamge.
RépondreSupprimeramitié
Tu parles surement de la photo sur la Tour Eiffel.-). L'installer à Hilversum, une bonne idée. -)).
SupprimerSi le poème est toujours aussi triste, l'image est très bonne, avec cette enfilade d'Hilversum (me fait penser à feu le tournoi de tennis du même nom). Le 1er plan répond dans les proportions au ciel.
RépondreSupprimerMerci. J'étais bloqué sur le quai de cette gare en plein vent (tempête de fin octobre sur la mer du Nord) et alors qu'Amsterdam n'était plus accessible par train, que retourner à Utrecht ressemblait à un parcours du combattant et qu'Hilversum n'évoquait pour moi que ce que tu as toi-même évoqué (parce qu'un de mes chouchous de l'époque, Kent Carlsson, y avait bien joué, 86?87?88?. Je te vois déjà ricaner en lisant le nom de ce bon vieux Kent aux genoux fragiles, aux tics de déments et évidemment au lift de malade mental. J'adorais le voir jouer.)
SupprimerPas si triste ce poème, je trouve.
SupprimerAh oui, Carlsson....à l'époque, un de mes préférés était Svensson, mais je crois qu'on en a déjà parlé. Ce tournoi me rappelle Edberg et Kriek.
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