lundi 10 septembre 2018
CdC 12
Jeudi 27 avril, J-10,
Le Pen tente tout ce qui est possible, y compris le plus grotesque. Son programme n'existe plus, elle tape sur l'autre, ressort les ferments de l'anti-France. Macron est décrit comme un ennemi du pays, un être fourbe, attaché aux puissances de l'argent.
Vendredi 28 avril, J-9,
L'anti-France était trop marquée hier? Elle balance le gouvernail de l'autre côté. Intervention filmée à l'intention des électeurs de JL Mélenchon. Elle fait le coup de l'oubli des rancœurs, le rejet de Macron, le patriotisme bon teint. Tellement bien fait que c'est encore plus terrifiant. Un caméléon redoutable pour les pensées volatiles.
Dimanche 30 avril, J-7,
A la télévision, le ton susurré, complice, proche de l'intimité, l'histoire du soir aux enfants. Le ton doucereux ne parvient pas vraiment à chasser le gout moisi de la sémantique.
Lundi 1er mai, J-6,
Le Pen a retrouvé la boîte à calembours de papa."Avec, Macron c'est En Marche ou crève". Décidément, la campagne électorale que nous vivons n'est pas un rêve.
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