lundi 10 septembre 2018
CdC 13
Dimanche 23 avril J-14,
Macron ne fait même pas semblant de croire qu'il y a un deuxième tour à gagner. Son intervention est celle d'un vainqueur final, pas d'un qualifié. Son discours est creux, emphatique, trop long. Pas à la hauteur de la situation. Tout ceci est pathétique, presque indécent.
Mardi 25 avril, J-12,
Un peu partout dans la presse, Macron se fait tancer pour l’insignifiance et la médiocrité de son discours. Un humoriste a dit : "Il se tripote comme s'il venait d'avoir le bac." Le doute surgit de partout, mais un doute entre les lignes, pas franc. Au cas où... .
Jeudi 27 avril, J-10,
Celui qui a déjà gagné n'a plus l'air de savoir pourquoi il est là. Devenir Président de la République. Il semble pris d'un vertige à l'approche du sommet. Dimanche soir, il a gagné comme dans un jeu. Maintenant, cela paraît bien lourd à porter. Hier, l'hystérie du type qui ne contrôle rien, qui en fait trop (Cf CdC 11). Aujourd'hui, remise à plat, gestion minimum. Navigation à vue. Ça inquiète. Le doute prolifère. Il semble si fragile, soudain, balloté par le hasard et les circonstances. Robinson Crusoé d'une élection désormais imperdable.
Vendredi 28 avril, J-9,
Visite à Oradour sur Glane. Visage de circonstance, gravité, discrétion malhabile face au poids de l'Histoire. Rien n'y fait. Il paraît si pataud, presque enfant dans ce costume trop grand. Quelques mots insipides.
Samedi 29 avril, J-8,
L'affiche du 2ème tour. En gestionnaire radical-socialiste. Plein cadre, cravaté. Un notaire de la 3ème République. Il vieillit à vue d’œil.
Lundi 1er mai, J-6,
En meeting, c'est un rewind (comme disait Philippe Léotard). Raideur, visage inexpressif, gestuelle du corps et de la main droite. L'impression d'un copier-coller. Sarkozy est de retour et personne n'en sait rien!! Macron 2007
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